Léa Bernard | Doctorante en ethnologie et anthropologie sociale sous la direction de Perig Pitrou, Coordinatrice du pôle international Amérique Centrale de l’Institut des Amériques (IdA)

Laboratoire d’anthropologie sociale (LAS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris) ; Centro de investigación antropológica (CIAN), Universidad de Costa Rica (UCR, San José)

Léa Bernard a débuté sa formation en anthropologie sociale à l’Université de Strasbourg en 2017. Son mémoire de licence 3 portait sur l’accompagnement des personnes étrangères en situation irrégulière par les bénévoles d’une association strasbourgeoise dont elle faisait partie. En master 1, dans le cadre d’un échange universitaire à l’Universidad nacional de Colombia, elle a réalisé une ethnographie avec des pêcheurs d’un village afrocolombien de la côte Pacifique sur les liens entre pratiques halieutiques, appropriations territoriales et revendications identitaires. Elle a rejoint l’EHESS en 2019. Sa recherche de master est fondée sur la littérature scientifique existante afin d’étudier les techniques en lien avec la résine de copal (extraction, élaboration, consumation rituelle) des populations q’eqchi’ du Guatemala et du Belize. Lors de sa thèse, commencée en 2021, elle poursuit cette recherche en réalisant une ethnographie avec des personnes q’eqchi’ installées dans les basses terres forestières guatémaltèques et béliziennes à la suite de récentes migrations depuis les hautes terres. Elle souhaite ainsi étudier les techniques, conceptions et savoirs agroforestiers à l’œuvre et le rapport au milieu sylvestre nouvellement intégré. Cette recherche est financée pendant trois années par un contrat doctoral de l’Institut des Amériques.

Mots clés

Agroforesterie / Ethnobotanique / Migration / Ethnographie / Anthropologie de la nature / Techniques du vivant / Mayas Q’eqchi’ (Guatemala, Belize)